Un jeune Afghan de 17 ans, armé d’une hache et d’un couteau, a semé la terreur dans un train, en Bavière, blessant quatre personnes, une famille de Hong Kong qu’un malheureux hasard a placé sur son chemin. L’individu a été abattu par les forces de police.
Face à une telle situation, les islamophobes et ceux qui refusent l’accueil des migrants vont (encore) se lancer dans des diatribes victorieuses, agressives, souvent indécentes. Elles sont plus un reflet de leurs obsessions que des réalités. Revenons à une analyse un peu plus sérieuse, afin de tirer des leçons de cet acte criminel :
– Déjà, une observation toute simple : si ce jeune Afghan avait été un Allemand, Français, Américain « blanc » de 17 ans influencé par les propos d’extrême droite, on l’aurait présenté comme un déséquilibré. Curieux, ce désir de faire du meurtrier qui nous ressemble un fou, et de celui qui a une couleur de peau, une origine culturelle différente, un terroriste… On ne peut pas nier l’importance dévastatrice du terrorisme djihadiste dans le monde. Mais n’oublions pas que les premiers à en souffrir, ce sont les musulmans. […]