Le débat autour de l’avortement outre-Atlantique a toujours été électrique. Mais en adoptant mercredi 15 mai la législation la plus restrictive des États-Unis en matière d’IVG, l’Alabama a véritablement mis le feu aux poudres.
Selon la nouvelle loi, les femmes de cet État du Sud ne pourront plus avoir recours à l’avortement que si leur vie ou celle du fœtus sont en danger. En revanche, un amendement introduit par les démocrates demandant que les cas d’inceste ou de viol constituent des exceptions a été rejeté. Le texte prévoit des peines allant jusqu’à 99 ans de prison pour les médecins pratiquant l’IVG illégalement.
Début mai, la Géorgie avait elle adopté une loi interdisant l’avortement aussitôt qu’un battement de cœur du fœtus pouvait être détecté, soit autour de six semaines de grossesse. Plus tôt en 2019, l’Ohio, le Mississippi et le Kentucky ont adopté des lois similaires.
La lutte pour le droit à l’IVG
Ces décisions ont provoqué un profond émoi parmi les […]