On a vu, dans un précédent billet, que si le prochain président français se penche sur les attentats de Saint-Pétersbourg et Stockholm. Il pourrait en tirer d’utiles leçons diplomatiques.
On peut aller plus loin : Saint-Pétersbourg et Stockholm nous amènent à analyser, sans fards, le danger djihadiste. Une analyse nécessaire pour le prochain président de la République, s’il veut mener une lutte efficace contre le terrorisme.
1) Sortir de l’approche « idéologique » dans la lutte contre le djihadisme : refuser les amalgames autant que la logique victimaire
Les responsables de ces attaques sont centrasiatiques, on l’a dit : donc ni afghans, ni irakiens, ni syriens, les principales populations associées à une « crise » des migrants qui a suscité bien des fantasmes. Ceux qui ont frappé en Russie ne sont pas Tchétchènes ou du Caucase du Nord, alors que le djihadisme antirusse vient d’abord de là. […]