À Christchurch, en Nouvelle Zélande, un Australien, Brenton Tarrant, présenté par la suite par le Premier ministre de son pays d’origine, comme un « violent terroriste extrémiste de droite », a tué 49 personnes, et en a blessé une vingtaine, parce qu’elles étaient de religion musulmane. On est vite passé sur ce drame en France : un énième débat autour des gilets jaunes a pris le dessus, et surtout, dès qu’un terroriste n’est pas djihadiste, on a tendance à le classer dans la catégorie des « fous », et leurs actions tombent presque dans la rubrique des faits divers.
Pourtant, le soi-disant fou responsable des morts à Christchurch fait furieusement penser à un terroriste djihadiste : il a pris le temps de planifier son acte meurtrier, et il l’a fait au nom d’une idéologie qui le poussait à tuer une catégorie bien précise de la population de Christchurch.
On constate que c’est la même logique raciste et d’extrême droite qui a motivé Brenton Tarrant et quelqu’un comme Dylan Roof, qui a mené une attaque meurtrière contre une église afro-américaine le 18 juin 2015, dans le but de provoquer une « guerre raciale ». On la retrouve également chez Alexandre Bissonnette, le responsable de l’attentat contre […]