Lors d’une rencontre de l’Otan qui se tenait le 12 avril à Antalya, les autorités turques, qui réfutent l’utilisation du terme « génocide », ont dénoncé la décision du président Macron de faire du 24 avril, en France, une journée de commémoration de ce drame. Ce qu’il avait annoncé début février lors du dîner annuel du CCAF, le Conseil de coordination des organisations arméniennes de France.
À Antalya, Sonia Krimi, députée LREM, est intervenue pour protester contre ces accusations. Ce fut alors au tour du ministre turc des Affaires étrangères de renvoyer la France à son passé colonial en Algérie et à son action au Rwanda.
La France, qui compte quelque 300 000 citoyens d’origine arménienne, porte une responsabilité dans ce génocide, en n’ayant pas répondu à l’appel des survivants. Mais, en 2001, le Parlement français est l’un des premiers à reconnaître le génocide arménien, à la grande fureur des Turcs.
Pourquoi donc le gouvernement turc, soutenu par la majorité de son peuple, refuse-t-il obstinément d’affronter cette page sombre de son histoire ottomane, qui a fait au […]