La Guyane n’a pas été autant touchée par le virus que l’Hexagone. Mi mars, des mesures drastiques ont été prises, jusqu’à fermer les frontières avec le Brésil et le Surinam. A ce jour nous n’avons à déplorer qu’un seul décès. Le risque et le danger peuvent venir de l’extérieur, d’où une grande vigilance et un grand respect des consignes préfectorales.

L’Église protestante de Guyane a pris l’habitude de vivre le « désert », la solitude, l’isolement. Cette Église sans domicile fixe, sans lieu de vie attitré, sans pasteur permanent depuis de nombreuses années, avec beaucoup de mouvements de personnel, s’est accoutumée de ce provisoire qui dure.

Mais le confinement n’est pas le vide. Une nouvelle façon de vivre l’Église a […]