Il faut dire que l’Angleterre a si longtemps été l’ennemi honni qu’on comprend que l’Irlande ait préféré se placer sous l’aile protectrice de l’Union européenne. Une visite à l’EPIC, le musée de l’émigration, rappelle le destin d’une île qui vit des générations et des générations de ses enfants quitter ses côtes. À deux pas du musée, sis sous une grande verrière, autrefois entrepôt de marchandises transportées par bateau sur la Liffey, des hommes, des femmes et des enfants, statues de métal aux visages émaciés, témoignent de la Grande Famine. Entre 1845 et 1852, elle fit un million de victimes parmi la population et mis une partie d’entre elle sur des bateaux. […]
Coup de chapeau à… Dublin !
Une de mes amies chères travaille à Dublin. Me voici donc pour trois jours dans la capitale de l’Irlande, petit pays aux confins de l’Europe et profondément européen.