Sursis inconstitutionnel pour le régime algérien : plus d’élections le 18 avril, le 4e mandat du président Bouteflika prolongé avec un gouvernement dit de « compétences nationales » tenu par des caciques du statu quo. Le régime joue donc la montre face à la rue dont une partie réclame une Constituante et un gouvernement de transition.
Le ministre français des Affaires étrangères semble pourtant vouloir y croire et « salue » la déclaration du président Bouteflika tout en exprimant l’espoir d’« une nouvelle dynamique à même de répondre aux aspirations profondes du peuple algérien ». Ce faisant, Jean-Yves Le Drian s’engage un peu mais avec grande prudence.
Car Paris marche sur des œufs, comme toujours avec l’Algérie, pays qui fut tout à la fois […]