Une femme âgée d’une belle allure pose ses deux mains sur la tête d’un homme vu de dos. L’homme est de grande stature. Bien qu’à genoux, ses membres inférieurs le rehaussent à la hauteur de cette maman digne. Elle prononce des paroles que l’on ne saisit pas encore. Très vite, on comprend qu’il s’agit d’une prière. Une imploration ardente en swahili de maman Mukwege, comme un geste de consécration sur la personne du nouveau prix Nobel, son fils, Dr. Denis Mukwege, professeur en gynécologie. Le « réparateur des femmes ». Par ailleurs activiste des Droits de l’Homme, déjà bardé d’autres distinctions internationales, dont celui du prix Sakharov pour son […]