“Je m’identifie à cette cause”, dit à l’AFP ce Brésilien de 35 ans, qui a quitté son poste de policier militaire à Sao Paulo pour rejoindre le conflit à plus de 11.000 km de chez lui. “Le peuple ukrainien souffre à cause de cette agression injuste et je veux aider à éviter une troisième guerre mondiale”, ajoute cet homme aux cheveux ras et aux bras musclés, une tête de mort tatouée sur le biceps. Né dans l’Etat du Parana (sud), Saulo, qui ne souhaite pas révéler son nom de famille, dit avoir été sensibilisé par des images de bombardements d’hôpitaux et de zones résidentielles en Ukraine.

“Je sais qu’il y a un risque de ne pas rentrer vivant, tous ceux qui vont là-bas le savent”, admet ce policier habitué au “combat en zone urbaine” à Sao Paulo. Sa seule crainte? “Que ça dégénère en […]