Notre diplomatie serait, selon l’expression d’Hubert Védrine, influencée par une école « atlantiste ». C’est-à-dire un alignement de fait sur la diplomatie américaine, dans une logique non avouée de « Occident contre le reste du monde ». Une logique qui peut se défendre aux États-Unis : face à un monde de plus en plus multipolaire, l’occidentalisme lui garantit l’aide de puissances moyennes comme la France face à la Russie, la Chine, ou d’autres pays refusant l’influence américaine dans des zones clés pour les intérêts américains. Mais l’occidentalisme est un positionnement idéologique ne prenant pas en compte des points géopolitiques et historiques essentiels pour nos intérêts nationaux.
Ainsi, si les Américains considèrent qu’il faut soutenir quoi qu’il arrive le […]