Très largement soutenue par l’establishment financier, médiatique et politique des Etats-Unis, Hillary Clinton, femme-courage hyper compétente, était partie pour être la prochaine présidente des Etats-Unis. J’avais préparé ma blognote à 2H30 du matin, saluant l’événement, qui aurait été aussi un jalon fort dans la conquête, par les femmes, de la magistrature suprême…
Mais la crise sociale et culturelle aux Etats-Unis était telle que le vote populaire a déjoué tous les pronostics. Le ticket Trump-Pence l’a emporté. C’est une énorme surprise, un gigantesque choc, car jamais un président américain n’a été à ce point peu préparé à gouverner. Et jamais un candidat n’avait manié à ce point le registre ordurier dans une campagne américaine. La démocratie a parlé. Donald Trump sera le prochain locataire du Bureau ovale, et Twitter va chauffer comme jamais.
Ce séisme électoral de magnitude 10 doit inviter chacune et chacun à l’auto-examen. La remise en cause. N’avons nous pas sous-estimé la colère populaire ? Ne sommes-nous pas tombé dans le piège du buzz, réduisant Trump à sa caricature, en oubliant trop facilement sa force de travail spectaculaire […]