La COP16 biodiversité s’est terminée samedi 2 novembre sans un accord sur le financement de la feuille de route que l’humanité s’est fixée pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030. Aux États-Unis, les républicains et les démocrates ont déjà déposé des dizaines de recours sur les règles électorales pour le scrutin présidentiel. Ils espèrent ainsi avoir des arguments en cas de résultats très serrés. Plusieurs contrats et accords d’investissements, pour plus de 10 milliards d’euros, ont été signés lors du voyage d’Emmanuel Macron au Maroc. Surnommée « Madame 49.3 » quand elle était Premier ministre, Élisabeth Borne a plaidé en faveur d’un recours à cet article controversé de la Constitution, alors que Michel Barnier a dit vouloir laisser se dérouler autant que possible les débats à l’Assemblée nationale autour du budget 2025. Enfin, selon le baromètre réalisé par Vérian-Epoka, la cote de confiance d’Emmanuel Macron aurait chuté de 5 points pour tomber à 17%.

L’échec de la COP16

La COP16 biodiversité s’est terminée ce samedi 2 novembre à Cali, en Colombie, en échouant à obtenir un accord sur le financement de la feuille de route que l’humanité s’est fixée pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030. Les négociations ont été suspendues au matin par la présidente colombienne après que Susana Muhamad a constaté avoir perdu le quorum des délégués, partis attraper leur avion après une nuit blanche en plénière, explique BFMTV.

Présidentielle américaine

Avant même la date officielle du scrutin prévu mardi 5 novembre, les tribunaux américains sont submergés par des recours demandant la remise en cause des lois électorales dans différents États. Plus de 200 dossiers électoraux sont ainsi en cours. Un record selon Franceinfo. Certains ont été déposés par des républicains et d’autres par des démocrates. Ils ont pour objectif d’obtenir des arguments en cas de résultats très serrés entre Kamala Harris et Donald Trump.

Accords franco-marocains

La visite officielle de trois jours d’Emmanuel Macron au Maroc a permis de réchauffer la relation bilatérale après trois années de crise. De nombreux accords commerciaux ont aussi été signés par des groupes français, pour un montant total de plus de 10 milliards d’euros. Mais comme le rappelle Franceinfo, le voyage a également été l’occasion de réaffirmer la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Il a aussi permis de « nouer » un partenariat pour lutter contre « l’immigration clandestine ».

Recours au 49.3

Au micro de RTL, mercredi 30 octobre, Élisabeth Borne a recommandé à son successeur de repêcher certains amendements déposés par les députés, afin de permettre à l’Assemblée nationale de « peser dans les débats ». L’ancienne Première ministre a aussi plaidé en faveur d’un recours à l’article 49.3 de la Constitution, alors que Michel Barnier a partagé sa volonté de laisser se dérouler autant que possible les débats à l’Assemblée nationale autour du budget 2025. « Engager sa responsabilité sur une version du budget, dans laquelle on a tenu compte des amendements présentés à l’Assemblée, est une moins mauvaise solution », juge Élisabeth Borne.

17% des Français font confiance à Emmanuel Macron

C’est la dégringolade. Selon le baromètre réalisé par Vérian-Epoka, pour le compte du Figaro, seuls 17% des Français font confiance au président de la République. Publié le mercredi 30 octobre, le document met en avant une chute de 5 points par rapport au dernier sondage. Même lors de la crise des Gilets jaunes, la cote de confiance d’Emmanuel Macron n’était pas tombée aussi bas.