“Nous, l’Australie, le Canada, le Danemark, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis, sommes profondément préoccupés par les récentes informations selon lesquelles l’État éthiopien a détenu un grand nombre de citoyens éthiopiens sur la base de leur appartenance ethnique et sans chef d’inculpation”, ont indiqué ces pays. Leur communiqué commun cite des informations d’Amnesty International et de la Commission éthiopienne des droits humains faisant état d’arrestations de Tigréens à grande échelle en Éthiopie, dont “des prêtres orthodoxes, des personnes âgées et des mères avec leurs enfants”.
Des milliers de morts et plus de deux millions de déplacés
“Plusieurs de ces actes sont susceptibles de constituer des violations du droit international et doivent cesser immédiatement”, ont réclamé les pays signataires, en réitérant leur “grande préoccupation face aux abus et violations des droits humains, comme ceux impliquant des violences sexuelles liées au conflit”. Les États-Unis et leurs alliés appellent “toutes les parties à saisir l’occasion de négocier un cessez-le-feu durable sans conditions préalables”. “Il est clair qu’il n’y a pas de solution militaire à ce conflit”, ont-ils souligné.
Selon l’ONU, la guerre en Éthiopie a déjà fait plusieurs milliers de morts, plus de deux millions de déplacés et a plongé des centaines de milliers d’autres personnes dans des conditions proches de […]