Donald Trump a été banni de Twitter et de Facebook après l’attaque de ses partisans contre le Capitole de Washington en janvier 2021. Depuis, il s’est réfugié sur sa propre plateforme, Truth Social, où il se rapproche de plus en plus de la mouvance conspirationniste Qanon. Sur son réseau social, il multiplie les références aux théories du complot concernant le vote à l’approche des élections américaines de mi-mandat. Sur 1.200 publications de l’ex-président en 58 jours, une centaine mettent en doute l’intégrité des élections du 8 novembre, selon un comptage de l’AFP.
“C’est reparti !”, a-t-il écrit le 1er novembre en partageant un article trompeur à propos du vote par correspondance en Pennsylvanie, un État clé où un siège de sénateur en jeu mardi pourrait décider du sort de la majorité au Sénat, la chambre haute du Congrès. “Élection truquée !”, a ajouté celui qui n’a toujours pas reconnu sa défaite de novembre 2020 face à Joe Biden et ambitionne de se représenter en 2024. Cette stratégie fait écho à celle qu’il a mise en œuvre en 2020, lorsqu’il avait martelé que le vote par correspondance était sujet à une fraude généralisée, avant que des dizaines de tribunaux ne démentent ces allégations.
Mais le fait de relayer une telle désinformation pourrait affaiblir la confiance des Américains dans le processus électoral, avertissent des […]