C’est peut-être le dossier le plus brûlant et le plus à risque pour Donald Trump. Mardi 18 septembre se tiendra un vote à la Chambre des représentants pour décider, ou non, de la publication de tous les documents et archives sur l’affaire Jeffrey Epstein, rapporte Le Parisien. La proposition de loi, qui doit être votée par les parlementaires étasuniens, est particulièrement dangereuse pour Donald Trump, mis en cause dans l’affaire. En effet, selon un sondage Reuters/Ipsos, 69 % des Étatsuniens pensent que l’administration Trump cache des informations au sujet de l’affaire.
Mais alors, en quoi cette affaire de trafic pédo-criminel orchestré par Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell colle-t-elle autant à la peau de Trump ? D’après le Huffington Post, qui cite plusieurs éléments de l’enquête, le magnat de l’immobilier aurait été au courant des sombres agissements du milliardaire et homme d’affaires Jeffrey Epstein. Le président des États-Unis lui aurait notamment envoyé une carte d’anniversaire pour le moins cryptique.
Les accusations contre Donald Trump, cité dans le dossier Epstein
Sur celle-ci, on y voit le dessin du buste d’une femme où sont écrites des phrases à connotation sexuelle. Il y est également question d’un « secret merveilleux » (wonderful secret). Donald Trump est également accusé d’avoir violé une femme du nom de Katie Johnson avec son ancien ami Jeffrey Epstein. Les faits se seraient produits en 1994 alors qu’elle n’avait que treize ans précise La Dépêche. Elle accuse également Epstein de traite humaine et de viols aggravés.
Après avoir freiné des quatre fers pour empêcher, par diverses manœuvres, la tenue de ce vote sur la publication des documents à la Chambre des représentants, le locataire de la Maison-Blanche a finalement fait volte-face dimanche 17 novembre. Ce dernier a déclaré son soutien au vote. « Nous n’avons rien à cacher », a-t-il lancé, rejetant la faute sur les démocrates. Il a notamment affirmé que les républicains n’avaient « rien à voir avec Epstein », alors que « les démocrates, oui, tous ses amis étaient démocrates ». Si le vote a de fortes chances de passer, depuis que l’élu républicain Thomas Massie a affirmé qu’une centaine de ses collègues étaient favorables à la publication des documents, rien ne dit que le Sénat adoptera le texte, au risque d’exposer encore plus le camp présidentiel déjà fortement impacté dans sa gestion de l’affaire.

