Aucune attaque de missiles n’a été menée, assure un responsable iranien. Et selon les médias locaux, “aucun dégât majeur” ne serait à déplorer vendredi 19 avril, après que des explosions ont été entendues près d’Ispahan, la troisième ville la plus peuplée d’Iran, précise BFMTV. Elles se seraient produites près d’une base militaire à Qahjavarestan, une commune située entre Ispahan et son aéroport. Selon les autorités, seuls des drones ont été abattus. Quant aux installations nucléaires basées dans la région d’Ispahan, elles sont “totalement en sécurité”, assure Tasnim, l’agence de presse privée iranienne.

L’agence ajoute qu’“aucune information faisant état de tirs de systèmes de défense antimissile” n’avait été reçue. Les vols commerciaux, suspendus brièvement à partir et à destination de Téhéran, ont repris dès le début de matinée, complète l’agence de presse publique Irna. Néanmoins, la compagnie aérienne émiratie Flydubai a préféré annuler ses vols vers l’Iran.

L’Australie exhorte ses ressortissants à quitter Israël

Avant 6 h (heure française) vendredi, l’armée israélienne dit ne pas avoir de commentaire à faire “pour le moment”. La Maison-Blanche a adopté la même stratégie. Selon CNN, qui se fie aux propos d’un responsable américain, l’attaque israélienne ne visait pas les installations nucléaires. D’autres médias écrivent que les États-Unis ont été prévenus de l’attaque israélienne, mais la Maison-Blanche n’a ni approuvé l’opération ni pris part à sa mise en œuvre.

L’Australie n’est pas restée sans réaction. Elle a exhorté ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens. Quant à l’ambassade américaine, elle écrit sur son site Internet que “les employés du gouvernement américain et les membres de leurs familles” ne peuvent voyager “pour motifs personnels” en dehors de Tel-Aviv, Jérusalem et Beersheba. Un avis de sécurité en vigueur “jusqu’à nouvel ordre”. Après l’attaque de l’État hébreu par Téhéran, le week-end dernier, Israël avait fait part de son intention de riposter. Cette attaque faisait suite à un raid contre le consulat iranien à Damas, imputé à Israël.