C’est désormais acté. Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) a voté en faveur du plan de paix de Donald Trump lundi 17 novembre. La résolution étasunienne, plusieurs fois modifiée au cours des négociations, a notamment prévu le déploiement d’une force internationale dans la bande de Gaza. Une victoire pour le président étasunien, pour qui il s’agit de l’une « des approbations les plus importantes de l’histoire des Nations unies ».

Comme le rapporte Le Monde, la résolution donne mandat jusqu’au 31 décembre 2027 à un « comité de la paix », une forme de « gouvernance de transition », jusqu’à une réforme de l’Autorité palestinienne à Gaza. Un comité qui sera présidé par Donald Trump. Quelques semaines auparavant, Gaza souffrait toujours du blocus humanitaire d’Israël, des bombardements et de fortes pluies qui inondaient les camps de réfugiés palestiniens, indique France Culture.

Un pas vers la paix ou une mise sous tutelle de Gaza ?

Dans un communiqué publié sur X, la mission permanente de la France à l’ONU a expliqué le vote de la résolution. « La France a voté en faveur de la résolution afin de répondre aux besoins les plus urgents des populations et soutenir les efforts de paix en cours », a-t-elle indiqué. « Cette résolution doit notamment ouvrir la voie à un accès humanitaire massif et sans entraves , au rétablissement de la sécurité des populations ; à une dynamique politique crédible, fondée sur la solution à deux États. »

De son côté, le Hamas a soutenu que le texte voté aux Nations unies « ne répondait pas aux exigences et aux droits politiques et humains » des Palestiniens. Celui-ci imposant de fait « un mécanisme de tutelle internationale sur la bande de Gaza, ce que notre peuple, ses forces et ses composantes rejettent ». En Israël, Benyamin Netanyahou a de nouveau exprimé sa position contre la création d’un État palestinien souverain.