Le mardi 17 juin, Donald Trump a appelé à la reddition de l’Iran. Le président américain a réuni son conseil de sécurité pendant plus d’une heure, alors que les rumeurs sur une intervention directe des États-Unis dans le conflit se font de plus en plus insistantes, malgré sa volonté affichée de privilégier la voie diplomatique. Le chef d’État américain a écrit sur son réseau Truth Social : « Capitulation sans conditions. »
Le locataire de la Maison-Blanche a également affirmé toujours sur son réseau social que les États-Unis pourraient facilement éliminer le guide suprême iranien. « Les États-Unis savent exactement où se cache le soi-disant guide suprême iranien, l’ayatollah Khamenei mais ne comptent pas l’éliminer (le tuer !), du moins pour le moment ».
Emmanuel Macron met en garde contre le chaos
Lundi 16 juin, Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, avait affirmé que l’élimination de l’ayatollah Khamenei « mettrait fin au conflit » et appelé la population iranienne à se soulever. Par ailleurs, le président français Emmanuel Macron avait averti que tout « changement de régime » en Iran risquerait de provoquer un « chaos », selon BFMTV.
Mardi soir, l’armée iranienne a exhorté les habitants des grandes villes israéliennes, notamment Haïfa et Tel-Aviv, à évacuer, annonçant des représailles « punitives » imminentes. Dans la nuit de mardi à mercredi, l’armée israélienne a déclaré avoir détecté des missiles iraniens en trajectoire vers son territoire. « Environ dix missiles balistiques ont été lancés depuis l’Iran vers Israël lors de cette dernière salve, la plupart ayant été interceptés », a précisé un responsable militaire relayé par BFMTV.