Depuis le vendredi 13 juin, les tensions entre l’Iran et Israël ont connu une nouvelle escalade. Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs missiles iraniens ont frappé le territoire israélien, causant d’importants dégâts comme le relate Le Monde. Certains ont réussi à percer les systèmes de défense antiaérienne et sont tombés en pleine zone résidentielle. Ce matin, les secours israéliens faisaient état de huit morts et 92 blessés après ces frappes nocturnes.

L’Iran a annoncé avoir frappé Israël « avec succès ». Dans un communiqué, les Gardiens de la Révolution ont indiqué qu’une nouvelle série d’attaques avait permis à plusieurs missiles d’atteindre leurs cibles « avec précision et efficacité ». L’Iran a également menacé de poursuivre des « opérations plus destructrices, ciblées et contre des sites vitaux ».

Cette offensive fait suite à une quatrième nuit consécutive de frappes israéliennes sur le sol iranien. Israël affirme avoir visé « des dizaines » de sites de lancement de missiles sol-sol et d’infrastructures militaires dans l’ouest du pays, ainsi que la capitale Téhéran et la ville sainte de Machhad, dans le nord-est.

Un lourd bilan humain

Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, s’est exprimé sur ses réseaux sociaux après ces bombardements et a prévenu le régime d’Ali Khamenei. « Le dictateur vantard de Téhéran s’est transformé en un assassin lâche qui tire délibérément sur les civils en Israël pour dissuader Tsahal de continuer l’offensive qui décime ses capacités, les habitants de Téhéran en paieront le prix, et bientôt ».

Trois jours après le début des affrontements, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter. Depuis vendredi dernier, les secours israéliens rapportent 24 décès. Du côté iranien, les frappes israéliennes ont fait plus de 224 morts et environ un millier de blessés, selon le ministère iranien de la Santé, qui a communiqué ces chiffres dimanche.

Israël affirme viser des installations « associées au programme nucléaire militaire du régime iranien ». L’Iran, accusé par Israël et ses alliés occidentaux de vouloir développer une arme atomique, nie catégoriquement ces allégations.