Au moins trois morts et huit blessés en Russie, au moins six morts en Ukraine dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 novembre. Pendant que les négociations sur le plan de paix de Donald Trump avancent, la première version proposée par le président Trump ayant été quelque peu critiquée par Volodymyr Zelensky, les deux pays ont échangé des tirs de missiles qui ont fait plusieurs victimes. Le chef de la diplomatie ukrainienne a dénoncé sur X une « réaction terroriste » de la Russie après les frappes, rapporte BFMTV.
Conformément aux menaces de Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, Vladimir Poutine semble bien faire pression sur l’Ukraine pour forcer Kiev à adopter le plan de paix proposé par Donald Trump. Dans la capitale ukrainienne, les pompiers œuvrent pour éteindre les incendies. Plusieurs immeubles résidentiels ont été touchés. De plus, de nombreuses infrastructures énergétiques ont été visées. La Russie prend en effet souvent pour cible des centrales et stations électriques à l’approche de l’hiver afin de provoquer des coupures. L’Ukraine fait de même en visant les sites de raffineries de pétrole.
Pression russe et chemin de crête pour la paix
De son côté, la Russie indique avoir intercepté pas moins de 249 drones ukrainiens. C’est l’un des chiffres les plus élevés du conflit. Une réunion est prévue mardi 24 septembre entre les pays de la « Coalition des volontaires », alliés de l’Ukraine, qui se tiendra en visioconférence pour continuer à discuter du plan américain.
Pour Emmanuel Macron, ces attaques montrent bien que le chef de l’État russe ne souhaite pas mettre fin aux combats. « S’il le voulait, il le ferait. Mais aujourd’hui, il continue de tuer des civils, y compris à Kiev et continue de détruire méthodiquement tout ce qui est énergie et électricité pour plonger la population dans le froid et le noir », estime le chef de l’État. Il a appuyé plus loin sa position par rapport au plan de paix de Donald Trump : « Nous voulons la paix, mais nous ne voulons pas une paix qui soit une capitulation qui mette l’Ukraine dans une situation impossible ». Le locataire de l’Élysée a précisé qu’aucun jeune mobilisé pour le Service militaire volontaire ne sera envoyé en Ukraine. Des soldats français pourraient en revanche être déployés, mais loin de la zone du front.

