Fermeté absolue. L’Autorité judiciaire iranienne veut faire appliquer de nouveau une loi prévoyant de sévères sanctions, comme l’exil, pour les personnes qui ne respecteraient pas l’obligation du port du voile, a indiqué, mardi 9 janvier, une agence locale. Cette annonce survient alors que l’Iran est secoué par des manifestations déclenchées par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, 22 ans, à la suite de son arrestation par la police des moeurs pour violation présumée du code vestimentaire pour les femmes. “La police a reçu récemment une directive du procureur général lui ordonnant d’agir fermement contre toute infraction au port du voile“, a indiqué Abdolsamad Khoramabadi, l’adjoint du procureur, cité par l’agence Mehr.
Contrôle du port du hijab
Dans ce cadre, “les tribunaux doivent condamner les contrevenants, en plus d’une amende, à des peines supplémentaires (…) comme l’exil, l’interdiction d’exercer une certaine profession et la fermeture du lieu de travail“, a-t-il ajouté. Ces peines sont applicables à toute personne qui ne respecterait pas le port obligatoire du […]