Depuis le début de la trêve de quatre jours entre Israël et le Hamas, des libérations ont eu lieu chaque jour. Lundi 27 novembre au matin, 58 otages israéliens et étrangers avaient été libérés en échange de 127 prisonniers palestiniens. Mais, pour le moment, aucun Français n’a retrouvé ses proches. Ils sont huit à être potentiellement retenus par le Hamas ou portés disparus, rappelle Le Point.

C’est le cas d’Ofer Kalderon, un menuisier de 53 ans. Selon l’hebdomadaire, il vit dans le kibboutz de Nir Oz. Sa fille de 16 ans, Sahar, et son fils de 12 ans, Erez, sont également portés disparus. Leur mère a pu échapper aux terroristes. Lors de l’attaque du 7 octobre, elle était retranchée dans une autre maison, comme son autre fille Gaïa.

Des festivaliers

Mia Schem, 21 ans, participait au festival de musique Supernova quand elle a été enlevée par les hommes du Hamas. Contrairement aux autres otages français, une vidéo la montrant en vie a été diffusée. Elle a été communiquée par le Hamas le 16 octobre dernier. Eliya Toledano, 28 ans, est un ami de Mia Schem. Il participait également au festival lorsqu’il aurait été kidnappé, selon le témoignage de son frère, qui explique tenir ces informations des Renseignements israéliens.

Également parmi les 3 000 festivaliers lors de l’attaque terroriste du 7 octobre, Orion Hernandez Radoux est âgé de 32 ans. Père d’un enfant de presque 2 ans, le Franco-Mexicain a perdu sa compagne lors de l’attaque. Après avoir échappé aux hommes armés, “on ne sait pas comment, […] il a été emmené à Gaza”, a raconté sa mère.

Un père et son fils

Ohad Yahalomi, lui, est âgé de 49 ans. Éducateur, il a été enlevé dans le kibboutz de Nir Oz, après avoir tenté de s’opposer aux assaillants du Hamas. Son intervention a permis à sa femme et à deux de leurs enfants de s’échapper, a expliqué son épouse. Eitan Yahalomi, 12 ans, a eu moins de chance, la dernière fois qu’il a été vu, il était entraîné en direction de la bande de Gaza.