Selon Le Monde, et contre toute attente, le président des États-Unis, Joe Biden, sera en Israël ce mercredi. Une décision qui bouleverse les habitudes de la Maison-Blanche, qui n’a pas coutume d’improviser ce genre de visite, encore moins en zone de guerre. Joe Biden a donc décidé de s’y rendre à la suite des attaques perpétrées par le Hamas le 7 octobre dernier.
Une visite qui sera accompagnée d’un séjour en Jordanie. Lors de son passage en Israël, le président américain a l’intention de recueillir les informations les plus récentes concernant « la stratégie et le rythme des opérations militaires organisées par l’État hébreu ». Un entretien avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, est également au programme.
Un mini-sommet
Après sa visite à Tel-Aviv, le pensionnaire de la Maison-Blanche se rendra en Jordanie pour rencontrer le roi Abdallah II, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Une entrevue désignée comme « un mini-sommet » qui vise la situation humanitaire de la bande de Gaza, bombardée depuis une dizaine de jours.
John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, a déclaré récemment : « Peu importe de quel côté de la ligne vivent ces civils, comment ils s’appellent ou comment ils prient, ils ne méritent pas d’être les victimes d’un conflit armé. Comme je l’ai déjà dit, le nombre approprié de victimes civiles est zéro.«
Calmer les tensions régionales
Ce conflit est sur le point d’embraser tout le Moyen-Orient. L’Iran a récemment encouragé les pays musulmans à s’unir et à collaborer contre l’État israélien. Washington cherche à tout prix à éviter un conflit qui impliquerait plusieurs pays de cette région, car cela pourrait pousser les forces américaines à intervenir. En prévision, l’armée américaine a d’ailleurs mobilisé des forces navales et aériennes en Méditerranée orientale.
Joe Biden cherche à réaffirmer l’engagement de son pays aux côtés de l’État hébreu. Cet engagement est ferme, mais il est également empreint de prudence. En coulisses et à travers des messages qui n’ont pas explicitement été rendus publics, des efforts sont déployés pour éviter toute escalade, en particulier en ce qui concerne la bande de Gaza.