Joe Biden est attendu dans la soirée du mardi 11 avril en Irlande du Nord, où l’on commémore les 25 ans de l’accord de paix du Vendredi saint. D’origine irlandaise, le chef d’État sera accueilli par Rishi Sunak, le Premier ministre britannique, précise le HuffPost. À l’occasion de cet anniversaire, d’autres personnalités politiques sont attendues tout au long de la semaine en Irlande du Nord, où des incidents visant la police ont eu lieu. Pour assurer la sécurité du président des États-Unis, 300 agents venus du reste du Royaume-Uni ont été appelés en renfort.

Sur son compte Twitter, Joe Biden s’est fendu d’un post dans lequel il écrit : “Il y a 25 ans, les dirigeants d’Irlande du Nord ont choisi la paix. L’accord de Belfast, le Vendredi saint, a mis fin à des décennies de violence et a apporté la stabilité. J’ai hâte de marquer cet anniversaire à Belfast, soulignant l’engagement des États-Unis à préserver la paix et à encourager la prospérité.”

“Les progrès considérables accomplis”

Le 10 avril 1998, les républicains favorables à une réunification avec l’Irlande et les unionistes attachés au maintien au sein du Royaume-Uni avaient décroché un accord de paix inespéré après d’intenses négociations impliquant Londres, Dublin et Washington. L’accord mettait fin à trente années de violences, lors desquelles 3 500 personnes étaient mortes. Elles avaient opposé des unionistes, majoritairement protestants, et des républicains – plutôt catholiques -, et l’armée britannique.

Joe Biden se rendra ensuite en République d’Irlande, dans la capitale Dublin, mais aussi dans les comtés de Louth, à l’est du pays, et de Mayo, à l’ouest. Ses ancêtres viennent de ces deux régions et ont émigré au milieu du XIXe siècle, pour fuir la famine. Les ancêtres du président s’étaient alors établis en Pennsylvanie. Le président américain souhaite profiter de sa visite pour “marquer les progrès considérables accomplis depuis la signature de l’accord” et rappeler “la volonté des États-Unis de soutenir le vaste potentiel économique de l’Irlande du Nord”, selon la Maison Blanche.