Placer la dignité humaine au cœur des politiques d’accueil et de soutien et protéger en priorité les enfants et les femmes. Voilà l’appel de l’ONG World Vision fondée par des pasteurs ce 18 décembre dans le cadre de la Journée internationale des migrants. Selon les chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), à la fin de l’année 2024, 123,2 millions de personnes étaient déplacées de force, dont 73,5 millions sont déplacées à l’intérieur de leur propre pays. La migration est, en effet, plus qu’un simple déplacement. “Est considérée comme migrante toute personne vivant dans un pays autre que celui où elle est née, que son départ soit lié au travail, à l’environnement ou à un besoin vital de sécurité”, rappelle-t-elle dans un communiqué.

Et de préciser : “À l’inverse, le terme de réfugié désigne une catégorie clairement définie en droit international : une personne contrainte de fuir son pays en raison de persécutions, d’un conflit ou de violences graves.” Un statut, établi par la Convention de Genève de 1951, qui ouvre un droit à la protection internationale et des garanties fondamentales. Mais migrants et réfugiés ont en commun une même vulnérabilité quand partir est l’unique possibilité.

Une personne sur 67

Concrètement, aujourd’hui, 1 personne sur 67 dans le monde a été contrainte de quitter son foyer. Les motifs les ayant poussé à partir sont multiples : les guerres, les violences répétées, les catastrophes climatiques ou encore le recul des libertés fondamentales. Jamais la situation n’a été aussi extrême. “Les déplacements forcés ne sont plus des parenthèses, mais deviennent des situations longues, voire […]