Kamala Harris a voulu « tracer un nouveau chemin » d’unité en acceptant jeudi l’investiture du Parti démocrate pour la présidentielle de novembre, qui l’opposera à Donald Trump. « Je promets d’être la présidente de tous les Américains », a dit la vice-présidente de 59 ans, vêtue d’un tailleur-pantalon sombre, sous les ovations assourdissantes des milliers de délégués. Dans un discours plein d’autorité, souvent solennel, Kamala Harris a parfois pris des accents résolument patriotiques : « Dans le combat de toujours entre la démocratie et la tyrannie, je sais où je suis. Et je sais où doivent se tenir les États-Unis », a-t-elle déclaré. Après avoir fini, sous la traditionnelle avalanche de ballons aux couleurs de l’Amérique, elle est restée sur scène à savourer l’exaltation, rejointe par son mari Doug Emhoff ainsi que par son colistier Tim Walz et des membres de leurs familles.
« Au nom de tous les Américains, peu importe leur parti, leur race, leur genre, […] au nom de tous ceux dont l’histoire ne peut s’écrire que dans la plus grande nation du monde, j’accepte votre nomination pour devenir présidente des États-Unis », a lancé la candidate. « Elle a voulu non seulement nous rassembler et nous rassurer mais aussi en appeler au camp adverse », a réagi Shani Henry, une déléguée du Montana. Pour le plus grand discours de sa vie, la Californienne […]