Fallait-il y voir un signe ? La 25ème conférence de l’ONU sur les changements climatiques devait avoir lieu au Brésil, qui a annulé, tandis que sa forêt brule. Puis au Chili, qui a annulé, tandis que ses rues brûlent. Elle se tint finalement en Espagne, où elle s’est achevée dimanche 15 décembre avec quarante-deux heures de retard – un record. Ce fut comme si elle n’avait pas eu lieu tant elle a échoué à prendre des décisions en adéquation avec les données scientifiques et l’impératif moral de justice climatique.
COP25, l’absence de feuille de route claire
La COP25 n’a pas su produire les règles précises pour les marchés carbone, ce système qui permet aux […]