En Slovaquie, pays voisin de l’Ukraine, la désinformation sur la situation est largement diffusée, même par des membres du Parlement.
Après le discours du président russe Vladimir Poutine remettant en cause l’existence même de l’Ukraine, Lubos Blaha, membre du parti d’opposition de gauche Smer et suivi par 170.000 personnes sur Facebook, déclare être “convaincu que veut la paix”.
Il affirme sur son site que l’Ukraine “a provoqué et menacé la Russie” alors que “l’Occident la harcelait”. Selon lui, l’Ukraine est “contrôlée par des clans oligarchiques, le néonazisme et la russophobie y vont croissant et la corruption bat son plein”.
« Elfes tchèques »
La Slovaquie semble être particulièrement sensible à la désinformation pro-Kremlin.
Ce pays de 5,5 millions d’habitants, qui partage une frontière de 97 kilomètres avec l’Ukraine, a signé ce mois-ci un accord de défense avec les États-Unis, autorisant les troupes américaines à opérer sur son sol.
Cet accord a suscité une vive contestation de la part de l’opposition et d’une partie non négligeable de la population, devenant une cible privilégiée de la désinformation et de la […]