Sur l’Asie du sud-ouest, le bilan Obama est moins « neutre » : la lutte contre al-Qaida aura été une grande victoire ; mais la politique Afghanistan – Pakistan, le grand échec diplomatique de cette administration ; et la diplomatie sur l’Iran, une victoire, mais une victoire fragile.
Sous Obama, on ne peut pas contester que la lutte contre le djihadisme a été transformée avec l’exécution de Ben Laden. Même si on ne saura jamais, sans doute, toute la vérité sur les détails de l’opération ayant amené à la liquidation du chef terroriste, les faits sont là : al-Zawahiri n’a pas réussi à conserver la primauté d’al-Qaida dans le milieu djihadiste, la mise à mort de ce symbole a permis à l’Amérique d’être moins concentré sur une « guerre contre le terrorisme » qui sinon serait sans fin, et cela a en partie réhabilité l’image d’un renseignement américain mis à mal par les armes de destruction massive introuvables en Irak. […]