Deux ans après avoir mis fin, le 11 avril 2019, à trente années de dictature islamiste, le Soudan accélère le pas vers sa sécularisation. Le 28 mars, Abdelaziz Al Hilou, le chef du Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord (SPLM-N), un groupe de rebelles armés, et le général Abdel Fattah al-Burhan, à la tête du Conseil souverain, ont ainsi signé une « déclaration de principes » mentionnant la séparation de la religion et de l’État. Une bonne nouvelle, notamment pour les 3 % à 5 % de chrétiens que compte ce pays d’Afrique de l’Est. Mais qui doit encore être concrétisée, grâce aux pourparlers qui débuteront le 25 mai prochain.
Un accord de paix
« La déclaration signée le dimanche des Rameaux marque une première étape vers les négociations de paix avec le […]