Le téléphone d’Hitler, téléphone dit « de la destruction », a été vendu aux enchères dimanche dernier aux États-Unis pour la somme de 243 000 dollars. De couleur rouge, il est gravé au nom du dictateur et à l’emblème du régime nazi, une croix gammée surmontée de l’aigle royal. Faut-il alors s’insurger que de tels objets puissent être vendus et devenir propriété de collectionneurs privés ?
Dans la mesure où personne ne peut s’opposer à l’acquisition d’un téléphone (ce n’est pas un objet illicite), pourquoi ces enchères génèrent-elles un sentiment de malaise ?
Trois raisons a minima peuvent être avancées. Tout d’abord […]