Un accord établi lors de la création d’Israël les exemptait pourtant de taxes financières.

Trouver un équilibre entre les besoins concrets de la ville sainte qui fait face à des difficultés financières et les besoins des nombreuses institutions qui forment son riche patrimoine religieux n’est pas une tâche facile. Cet équilibre a été bouleversé le mois dernier, selon les dirigeants des Églises chrétiennes. Ils ont reçu des factures d’impôts fonciers totalisant des millions de dollars, applicables à toutes les propriétés de l’Église qui ne sont pas de véritables lieux de culte. La levée de ces impôts a été menée par le maire Nir Barkat, qui veut consolider la petite assiette fiscale de la ville.

 « Il est absurde pour les habitants de Jérusalem de financer les services municipaux pour soutenir les Églises, et absurde que la municipalité ne puisse collecter des sommes énormes qui pourraient améliorer considérablement le développement et les services de la ville », a expliqué Nir Barkat. Le mouvement est sans précédent. Pendant des décennies, les dirigeants successifs de Jérusalem – y compris d’Israël – ont exempté toutes les possessions de l’Église des taxes foncières.