« La Ville de Metz se porte volontaire (…) pour accueillir des familles fuyant la guerre à Gaza », a annoncé le maire de Metz, François Grosdidier (ex-LR), imité jeudi 30 mai par la mairie de Lille, également « ouverte » à l’accueil de réfugiés palestiniens. Alors que la guerre à Gaza « provoque un immense drame humanitaire et touche des populations contraintes de quitter ce territoire devenu champ de bataille, sans abri possible », la mairie de Metz a annoncé dans un communiqué « se porter volontaire auprès du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères pour accueillir des familles fuyant la guerre ». « Metz a toujours contribué à l’accueil des réfugiés victimes des guerres », a poursuivi le maire de Metz, ville d’environ 120 000 habitants, citant notamment « des réfugiés syriens et ukrainiens« .
Cette offre d’accueil est une réponse à une demande du ministère des Affaires étrangères, a précisé jeudi la ville à l’AFP. Cependant, les déclarations du maire de Metz ont suscité l’incompréhension du député de Moselle Ludovic Mendes (Renaissance). « Il est regrettable que François Grosdidier se serve d’un évènement aussi tragique soit-il, pour que la presse mette en lumière ses actions. Les Messins méritent plus de sérieux », a regretté Ludovic Mendes dans un communiqué.
Un premier accord
Selon lui, « si le gouvernement a échangé avec les communes au lendemain de l’attaque terroriste du 7 octobre pour l’accueil de ressortissants Français installés en Israël et en Palestine, aucune […]