Nous pourrions penser que cela n’est pas possible, que l’envergure de la vision est trop grande, mais, face à la montagne présente devant nous comme un adversaire prêt à nous engloutir, résonne cette phrase : « Aimer sauve toujours » !
Tout commence un soir, à Madagascar, dans une ruelle de la capitale. Alors que Séverine et moi avions décidé de sortir en tête-à-tête, je propose de faire un crochet dans les bas quartiers avant de nous rendre au restaurant. Je connaissais bien cet endroit, ayant vécu plusieurs années sur place, mais ce soir-là, quelque chose nous attendait. Après quelques minutes de marche, nous voilà face à une réalité alarmante : celle de centaines d’enfants dormant en groupe sur de simples bouts de carton. Très rapidement, plusieurs dizaines viennent autour de nous, curieux de voir des Vazaha (« étrangers » en malgache) s’aventurer dans leur ruelle sombre. Nos yeux sont particulièrement frappés par leur pauvreté. Séverine se tourne vers moi et me dit en évitant d’exploser en sanglots : « Il faut faire quelque chose ! »
Répondre à l’appel de Dieu
C’est ici que notre vie bascule, car c’est à ce moment que Jésus-Christ a interpellé […]