L’étude 2024 publiée le 1er mars par Portes Ouvertes, ONG internationale de soutien aux chrétiens persécutés, analyse en particulier comment les contextes d’insécurité aggravent les vulnérabilités existantes et exacerbent certaines formes de persécution religieuse liées au genre. Servir Ensemble reproduit ici le communiqué de presse de l’ONG.
Romanel-s/Lsne, le 1er mars 2024 — Il existe de multiples raisons pour lesquelles un climat d’insécurité peut s’étendre à une région ou un pays : effondrement économique, catastrophe naturelle, instabilité politique et conflit, pour n’en citer que quelques-unes. Dans chacun de ces scénarios, la sécurité générale de la population est impactée et les vulnérabilités déjà existantes se voient exacerbées.
Que se passe-t-il pour les femmes chrétiennes, dans les pays dans lesquels les chrétiens sont persécutés, lorsque des formes violentes d’insécurité — telles que la violence religieuse, les conflits armés et la violence criminelle — s’y développent ? C’est la question à laquelle le nouveau rapport sur la persécution religieuse selon le genre (GSRP) de Portes Ouvertes, publié le 1er mars, apporte un éclairage.
Les grandes tendances de la persécution selon le genre
Les résultats de sept années de recherche sur la persécution religieuse liée au genre (GSRP) ont confirmé qu’hommes et femmes ne subissent pas la persécution de la même manière.
Pour les hommes et les garçons, la persécution est […]