La COP26, organisée par le Royaume-Uni, s’est terminée à Glasgow le samedi 13 novembre. Elle n’a pas atteint ses deux objectifs les plus importants, à savoir atteindre un niveau de réduction des gaz à effet de serre qui permettrait de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré au-dessus de la moyenne préindustrielle; et tenir la promesse faite par le passé de fournir 100 milliards de dollars par an (d’ici 2020) pour aider les pays en développement à se tourner davantage vers l’écologie et à s’adapter au changement climatique.
Changement radical nécessaire
«L’espoir de se maintenir à 1,5 degré est peut-être encore vivant, mais il ne survivra pas une année de plus sans un changement radical dans le rythme des actions réelles», a déclaré Andy Atkins, président d’A Rocha Royaume-Uni et co-responsable de la délégation d’A Rocha à la COP26. L’accord, appelé «Pacte de Glasgow pour le Climat», demande cependant aux pays d’actualiser leurs engagements en fonction d’une hausse maximale de 1,5 degré en 2022, et s’engage à examiner l’adéquation des […]