De Terre sainte nous parviennent une fois de plus, en ce temps d’Avent, des nouvelles bien peu porteuses d’espoir. En Cisjordanie, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) annonce qu’octobre 2025 a été le mois le plus violent depuis que les Nations unies ont commencé à recenser les violences des colons en 2006 ; le reportage ci-contre à Umm el-Kheir illustre parfaitement la situation. À Gaza, par ailleurs, on ne perçoit pas de progrès très significatifs depuis l’annonce triomphale le 29 septembre par le président américain, Donald Trump, d’un plan de paix.
Et comme si cela ne suffisait pas, on constate parallèlement dans les sociétés occidentales, et singulièrement en France, une montée de l’antisémitisme, difficilement dissociable de la situation au Proche-Orient. L’antisionisme est-il un antisémitisme ? Les mots sont piégés, l’initiative de la Communion protestante luthéro-réformée de préparer un lexique sur le conflit israélo-palestinien pour 2026 ne peut qu’être […]
