Devant le morcellement du monde et l’abandon par bien des puissances du recours aux mécanismes internationaux de sécurité collective, il semblerait que nous tournions une page de l’histoire mondiale.

Le paradoxe vient de ce que ce mouvement, qui semble inexorable, intervient quand l’économie mondiale s’est elle-même globalisée, mais au profit de puissances économiques et non de principes d’émancipation humaine.

C’est le discours même des États qui en est changé, le récit qu’on peut faire de la vie des […]