Même en essayant de « penser la guerre », comme nous y invite la série théologique de Réforme, quand un nouveau conflit commence, comme celui qui oppose depuis le 13 juin Israël à l’Iran, on ne peut manquer d’être saisi d’effroi. Il ne s’agit pas d’une guerre, entend-on, mais d’une « campagne existentielle », tout au plus d’une « guerre préventive » pour éliminer la menace nucléaire mortelle que fait peser Téhéran sur l’État d’Israël. Et d’ailleurs, qui se plaindra de la mise à terre d’un régime abominable ?
Personne à vrai dire. Sauf les proches des victimes civiles, qui se comptent déjà par centaines des deux côtés. Sauf ces milliers d’Iraniens emprisonnés pour avoir osé crier « Femme, vie, liberté » et […]