La situation humanitaire dans la bande de Gaza est « maintenant probablement la pire depuis le début des hostilités il y a dix-huit mois », a estimé, le 14 avril, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU. La veille, dimanche des Rameaux, un bombardement israélien avait frappé l’hôpital anglican Al-Ahli de Gaza, l’un des rares encore en service dans l’enclave palestinienne après que le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait annoncé l’intensification des opérations militaires et leur extension à « la plus grande partie » de Gaza.
À l’approche de Pâques, difficile de porter la voix de l’espérance dans cette partie du monde. Même s’il s’y trouve encore, comme dans d’autres zones de conflits, des chrétiens qui tiennent à célébrer la Résurrection malgré l’abomination de la guerre. Mais dans l’obscurité la plus absolue, que peuvent faire les chrétiens ? S’indigner ? Assurément. Compatir ? Comment ne pas le faire, mais admettons qu’à l’abri des bombes, c’est assez facile. S’informer et essayer de comprendre ? Nous tâchons de le faire dans nos colonnes.
« Aidez-les à voir l’injustice »
C’est aussi le sens d’une initiative de la Communion protestante luthéro-réformée, qui a réuni du 4 au 6 avril à Écully, près de Lyon, un forum Israël-Palestine pour […]