Un sobriquet d’autant plus étonnant qu’Angela Merkel n’a pas d’enfants.
“Quand j’entends Mutti je pense plus à Angela Merkel qu’à ma maman, confie Nils, 21 ans, croisé au détour d’une fête de quartier berlinoise. C’est sans doute parce que j’appelle ma maman “Mama”, et non “Mutti””. Il faut dire que ce petit nom affectueux a quelque chose de désuet. On l’entendait surtout dans l’ancienne Allemagne de l’Est.
La légende veut qu’il ait été lancé la première fois en 2008 par le ministre de l’Économie de l’époque, le conservateur Michael Glos. Selon Ines Kappert, chercheuse et autrice féministe, l’intention était sexiste et […]