Le roi Charles III est atteint d’une “forme de cancer”. L’annonce a été faite lundi 5 février, jour où il a commencé un traitement. La maladie a été découverte lors d’une opération récente de la prostate. Dix-sept mois après son accession au trône, l’annonce faite par le palais de Buckingham plonge la monarchie britannique dans l’incertitude, explique BFMTV. Mais le souverain est également Gouverneur suprême de l’Église anglicane. Alors que son traitement le contraint à alléger son emploi du temps, quelle incidence cela va-t-il avoir sur l’Église anglicane ? La maladie du roi ne devrait pas désorganiser cette dernière.

En effet, le rôle de gouverneur suprême de l’Église anglicane est symbolique. En septembre 2022, Europe 1 expliquait que les décisions sont prises par les évêques réunis en synode. Qu’il s’agisse de politique ou de religion, “il est impossible que le roi ou la reine expriment leurs propres opinions parce que, immédiatement, ça pourrait diviser les gens”, précisait alors le père Jeffrey John, de la paroisse anglicane Saint-Georges à Paris.

“Éviter les spéculations”

Mais contrairement à sa mère, la reine Elizabeth II, Charles III tend la main vers les autres religions. “Je pense qu’il a des opinions théologiques, peut-être un peu plus larges, un peu plus modernes. Par exemple, l’un des titres du souverain, officiellement, c’est ‘défenseur de la foi’. Mais Charles a dit : ‘Je voudrais devenir défenseur des fois’, c’est-à-dire de toutes les religions qui sont maintenant incluses dans la nation’, indiquait Jeffrey John à la radio.

Si, pour le moment, seules les sorties publiques sont allégées, la monarchie, habituellement si discrète, a choisi de communiquer “afin d’éviter les spéculations”. Charles III souhaite aussi que “cela puisse aider le public à comprendre tous ceux qui, dans le monde entier, sont touchés par le cancer”.