La Réforme s’établit peu à peu en Angleterre à la suite d’une décision politique et après quelques revirements qui sont le fait des souverains. L’Église d’Angleterre devient sous Élisabeth Iere une Église nationale dont le souverain est le chef suprême qui garde certains aspects de l’Église catholique tout en adoptant une doctrine réformée. De nombreuses autres Églises protestantes se développent sur le sol anglais au cours des siècles.

XVIe siècle

Au début du XVIe siècle, la décision du roi Henri VIII d’annuler son mariage avec Catherine d’Aragon entraîne la rupture de l’Église d’Angleterre avec Rome. Le roi devient alors le chef suprême de l’Église d’Angleterre. Dans la deuxième moitié du XVI° siècle, les différents souverains qui se succèdent sur le trône d’Angleterre optent soit pour le Protestantisme soit pour le catholicisme, entraînant leurs sujets à leur suite. Elisabeth Iere choisit une voie moyenne, appelée Anglicanisme. L’Église d’Angleterre est une Église nationale, indépendante de Rome, qui adopte une doctrine et une liturgie réformées mais qui garde les institutions et les lois de l’Église médiévale. Cette Réforme de l’Église qui se met en place progressivement dans le pays suscite le mécontentement de ceux qui veulent une Réforme plus profonde de l’Église sur le modèle de l’Église de Calvin.

XVIIe siècle

Le XVIIe siècle, avec l’avènement des Stuart au trône d’Angleterre, voit le conflit s’exacerber entre le souverain et les partisans de Calvin ou d’une réforme encore plus radicale. Ceux-ci qu’on nomme puritains prennent le pouvoir à la faveur d’un conflit entre le roi et […]