Une initiative des envoyés du Defap Christine et Pierre Lacoste a été mise en place pour « Parrainer un enfant syrien ».
Comment est né votre projet « Parrainer un enfant syrien » ?
A notre arrivée à Beyrouth en 2013, nous avons dû affronter la réalité bouleversante des réfugiés présents à tous les coins de rue : il nous fallait trouver un moyen de les aider. Découvrant un nouveau pays, ne connaissant pas la langue, nous nous sentions démunis. Nous avons rapidement été mis en contact avec l’association Amel et son président, le Dr Kamel Mohana. ONG très connue au Liban, Amel est une association apolitique et laïque se préoccupant d’aider chaque être humain placé sur son chemin, quelle que soit son origine. Nous leur avons présenté notre volonté de solliciter notre réseau français pour contribuer à l’éducation de ces enfants déplacés mais représentant l’avenir de la Syrie. Le projet « Parrainer un enfant syrien » est né.
Comment vous êtes-vous investis dans ce projet ?
Nous le construisons avec l’équipe d’Amel au travers de nos rencontres régulières et nos visites aux enfants. Nous servons d’interface entre les différents partenaires : Amel, la Fondation du protestantisme, les parrains et bien sûr les enfants. Nous nous chargeons de donner régulièrement aux parrains des nouvelles des enfants.
Depuis son lancement, combien d’enfants ont été parrainés ?
Trente enfants ont été pris en charge en 2014-2015, 180 pour 2016-2017. Nous sommes reconnaissants pour le nombre croissant d’enfants mais aussi pour la diversité des parrains. Membres d’une communauté monastique, d’une Église luthérienne, de l’EPUDF, d’une Église évangélique libre, d’une mosquée, ou encore catholique ou sans affichage religieux particulier, tous sont convaincus de l’urgence à faciliter l’accès à l’éducation de ces enfants. […]