Au moins 250 milliards de dollars (227 milliards d’euros). En novembre 2017, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, c’est ainsi que Staffan de Mistura, alors émissaire de l’ONU pour la Syrie, estimait le coût de la reconstruction du pays. La guerre, pourtant, n’était pas terminée. Elle ne l’est toujours pas, même si le régime accentue jour après jour la pression sur la région d’Idlib, l’un des derniers bastions de l’insurrection.
Outre la population locale, sont regroupés à Idlib des dizaines de milliers d’insurgés, dont une grande partie viennent des zones reprises par l’armée syrienne depuis 2016. En mai 2018, plusieurs groupes rebelles ont fusionné sous le nom de Front national de libération. Ils bénéficient du soutien actif de la Turquie. Mais le rapport de force dans la région a rapidement tourné à l’avantage des […]