L’Occident n’a pas toujours été l’ennemi principal des djihadistes. Jusqu’à la fin des années 1990, ils se concentraient sur ce qu’ils appelaient « l’ennemi proche », les leaders de leurs pays respectifs. S’ils voulaient cibler une grande puissance, c’était surtout… la Russie, vue comme plus faible, et, pensait-on à l’époque, proche d’une dislocation à la soviétique (la Tchétchénie devant être le premier domino). C’est Ben Laden qui a imposé la lutte contre l’« ennemi lointain » (les Américains et leurs alliés européens) comme une cible prioritaire.
Est-on en train de vivre un tournant ? Deux vidéos ont émergé récemment, l’une de […]