Il est des coins du monde où le salut vient du Ciel. À Jérusalem, Bethléem ou Nazareth, c’est plus qu’une métaphore biblique depuis qu’en 2012, un accord appelé « Open Sky » a permis l’ouverture de lignes directes entre Tel-Aviv et toutes les capitales européennes. La soudaine accessibilité et les prix défiant toute concurrence ont drainé des curieux qui jusque-là, n’auraient pas pensé à venir passer leur week-end sur la « taielet », la plage de Tel-Aviv. Résultat, le nombre de touristes a grimpé de 25%, une très bonne nouvelle pour un secteur qui a connu des phases difficiles, violences issues du conflit israélo-palestinien obligent.
Des attentats qui changent la donneCet afflux, les Palestiniens, dont l’économie ne recueille d’habitude que 20% de chaque dollar dépensé par un visiteur dans la région, en profitent aussi. « Nous avons assisté à la plus forte progression au monde du pourcentage de touristes dans les six premiers mois de 2017 », affirme avec satisfaction le Bethléemite Sami Khoury, directeur de Visit Palestine. En 2017, quelque 2,7 millions d’intrépides – 350’000 de plus qu’en 2016 – se sont ainsi aventurés dans les TPO, selon le ministre palestinien du Tourisme et des Antiquités. […]