Donald Trump et son richissime soutien Elon Musk ont échangé un florilège de théories radicales lundi 12 août, en comparant les immigrés clandestins à des « zombies » ou en parlant de « coup d’État » contre le président américain Joe Biden, lors d’une conversation sur X, largement retardée par des problèmes techniques. Le patron du réseau social, également aux manettes de Tesla et Space X, avait promis un moment « très divertissant ». Il a surtout permis à Donald Trump de recycler ses thèmes de campagne en présence d’un interlocuteur amical, déterminé à ne pas le contredire.

L’ex-président républicain a une nouvelle fois promis « la plus grande déportation de l’histoire » des Etats-Unis, en affirmant faussement que l’afflux massif de migrants sous l’administration Biden a fait augmenter la criminalité. « Nous avons des gens qui affluent comme si c’était une (…) apocalypse zombie », a acquiescé M. Musk, qui a longtemps eu une relation compliquée avec M. Trump mais le soutient publiquement depuis la tentative d’assassinat contre lui le mois dernier.

Quarante minutes de retard

Le géant de la tech en a profité pour cataloguer Kamala Harris, nouvelle concurrente de M. Trump dans la course à la Maison Blanche, comme une candidate « d’extrême gauche ». À la peine pour contrer l’enthousiasme généré par l’entrée en lice de Kamala Harris, M. Trump a remis en cause sa légitimité. Le renoncement de […]