Kiev n’hésite pas à comparer cette politique à des “déportations“. Des Ukrainiens ayant quitté Marioupol, port stratégique pris par les Russes après des semaines de siège, ont raconté à l’AFP comment ils ont été contraints d’aller en Russie plutôt que vers une autre région d’Ukraine. Après des semaines passées dans une cave du centre de la ville assiégée, et la mort de son père, tué dans une frappe de missile, Tetiana, une comptable de 38 ans, a décrit à l’AFP comment elle a décidé de quitter la ville pour “sauver sa fille” de neuf ans.

Profitant d’un répit dans les bombardements, elle se rend sur un lieu de rassemblement désigné par les autorités. Des responsables des évacuations, nommés par les autorités prorusses, lui annoncent alors que ce ne sera possible que vers la […]